Un nouvel article vient de paraître dans le revue Haematologica et mis en ligne Ahead of print sur leur site : http://www.haematologica.org/content/early/2017/10/06/haematol.2017.174706
Un nouvel article vient de paraître dans le revue Haematologica et mis en ligne Ahead of print sur leur site : http://www.haematologica.org/content/early/2017/10/06/haematol.2017.174706
Bouger régulièrement est bon pour la santé. Tout le monde le sait ! Mais bouger lorsqu’on est atteint d’hémophilie soulève beaucoup de questions. Que puis-je faire ? Comment débuter ? Et, plus important : comment tenir ses bonnes résolutions ? Deux centres d’hémophilie, l’Hôpital universitaire d’Anvers et les Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL), ont uni leurs forces pour lancer un projet pilote afin de donner l’envie à 10 patients d’adopter un mode de vie plus actif avec un encadrement professionnel. Après de longues semaines de préparation, ce programme totalement inédit, appelé HeMove, sera lancé demain 07.10.2017.
Il y a quelques décennies seulement, la plupart des hémophiles mouraient jeunes.
Les progrès de la médecine leur permettent aujourd’hui de vivre à peu près aussi longtemps que la population générale. Pour la première fois, donc, les médecins sont appelés à soigner des hémophiles vieillissants.
L’un des principaux problèmes est qu’à l’époque qui a précédé l’apparition des nouveaux traitements, les organes des patients ont été endommagés pour des raisons liées à leur hémophilie ainsi que pour d’autres raisons, ce qui pose des problèmes aux médecins qui les traitent aujourd’hui.
Des chercheurs ont étudié la question et ont conclu qu’une approche intégrée et multidimensionnelle constitue la meilleure solution.
Aujourd’hui, contrairement à ce qu’il se passait il y a 5 ans, la presque totalité des patients porteurs du VHC (indépendamment de leur âge, d’une cirrhose, de l’échec d’un traitement préalable avec de l’interféron pégylé, d’une greffe d’organe, d’un statut VIH ou d’une consommation active de stupéfiants) peuvent être guéris de l’infection grâce à des agents antiviraux à action directe (AAD) (1,2). Ces AAD sont une combinaison avec un inhibiteur de protéase (-prévir) et/ou un inhibiteur du complexe NS5A (-asvir) et/ou un inhibiteur de la polymérase (-buvir). La guérison d’une infection par le VHC entraîne une diminution des complications hépatiques, mais la thérapie orale sûre et de courte durée (quelques semaines) à base d’AAD améliore également la survie globale du patient, ce qui est relativement unique en médecine (3). Ce pourcentage de guérison élevé a été obtenu dans l’étude d’enregistrement, l’efficacité du traitement étant en outre démontrée dans la pratique quotidienne. En 2015, la première génération d’AAD a déjà permis de guérir 94 % des patients parmi les plus difficiles à traiter (atteinte hépatique avancée) en Belgique (4). Aujourd’hui, l’efficacité des AAD s’est encore améliorée, si bien que nous parvenons à un pourcentage de réussite d’environ 100 %. Il n’y a que chez les patients présentant une cirrhose et une hépatite C de génotype 3 que ce pourcentage de réussite est de seulement 90 %. Les AAD qui seront commercialisés l’année prochaine permettront cependant d’approcher les 100 % dans ce groupe aussi (2). Par ailleurs, les dernières générations d’AAD ne nécessitent plus de ribavirine (qui a entraîné des anémies), tandis que la durée de traitement est inférieure ou égale à 12 semaines, si bien que l’observance thérapeutique approche des 100 %. Le tableau 1 présente une liste des différents AAD.
Nous avons appris le décès d’Edmond Secq le 24 avril 2017 (né en 1927), président d’honneur de l’Association de l’Hémophilie. Il fut pendant de longues décennies l’une des principales chevilles ouvrières de l’Association de l’Hémophilie en Belgique et du Consortium européen de l’Hémophilie. Son inlassable dévouement médico-social pour les patients hémophiles lui valut d’être décoré, lors du 50e anniversaire de l’Association en 2008, au titre de chevalier de l’Ordre de Léopold, le plus prestigieux de nos ordres nationaux.