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            Social, Famille, Loisir
          
        
        
          
            Résultats enquête
          
        
        
          
            Quel avenir pour mon
          
        
        
          
            enfant? Une analyse
          
        
        
          
            de l’enquête de 2008,
          
        
        
          
            réalisée auprès des
          
        
        
          
            membres de l’AHVH
          
        
        
          L’analyse sociale décrite ci-dessous
        
        
          découle d’une enquête effectuée en
        
        
          2008.
        
        
          Les objectifs poursuivis étaient
        
        
          entre autres: une description de l’ex-
        
        
          périence et du traitement du patient
        
        
          atteint d’hémophilie, l’influence de la
        
        
          maladie sur la vie quotidienne.
        
        
          Au total 884 formulaires d’enquête
        
        
          furent envoyés aux patients hémophiles
        
        
          membres de l’association. Le choix était
        
        
          de consacrer l’enquête aux patients
        
        
          hémophiles A et B. Le but était que le
        
        
          patient lui-même, ou un parent si le
        
        
          patient était trop jeune, remplisse le
        
        
          formulaire. Des 884 patients contactés,
        
        
          45%
        
        
          d’entre eux (358 personnes) ont
        
        
          répondu à l’enquête et l’ont renvoyée.
        
        
          Pour cette analyse, une sélection fut
        
        
          faite parmi les questions. Le but de cette
        
        
          sélection est en effet
        
        
          d’étudier principale-
        
        
          ment les aspects sociaux de la maladie.
        
        
          La conséquence en est que l’analyse est
        
        
          séparée en deux parties. La première
        
        
          répond à la question suivante: dans
        
        
          quelle mesure la maladie influence-t-elle
        
        
          la manière de vivre? Ici on se concentre
        
        
          sur l’influence psycho-sociale concernant
        
        
          les aspects tels que l’école, le travail, la
        
        
          vie familiale et la liberté de mouvement
        
        
          ou les loisirs du patient hémophile.
        
        
          La deuxième partie est consacrée
        
        
          à certaines allocations financières
        
        
          et assurances. Ici sont analysées les
        
        
          réponses des patients concernant
        
        
          l’octroi ou non d’allocations fami-
        
        
          liales majorées, la reconnaissance
        
        
          d’un handicap, une intervention pour
        
        
          revenus de remplacement, les charges
        
        
          financières du traitement de l’hémo-
        
        
          philie. En même temps, le volet des
        
        
          assurances vie et des assurances hospi-
        
        
          talisation est abordé et étudié.
        
        
          
            
              Première partie
            
          
        
        
          
            
              Dans quelle mesure l’hémophilie
            
          
        
        
          
            
              influence-t-elle ma manière
            
          
        
        
          
            
              de vivre?
            
          
        
        
          L’enquête évalue la thèse suivante
        
        
          chez les personnes interrogées: «Le
        
        
          fait d’être hémophile conditionne
        
        
          largement ma manière de vivre». À
        
        
          cette question environ 29% de toutes
        
        
          les personnes interrogées souffrant
        
        
          d’hémophilie sévère répond «pas du
        
        
          tout d’accord» et «pas vraiment d’ac-
        
        
          cord». Ce qui signifie que 70% sont