19
          
        
        
          
            Génétique, Porteuse, Parentalité
          
        
        
          façon externe dans une éprouvette
        
        
          un ovule par un spermatozoïde.
        
        
          Cet ovule fécondé est placé dans
        
        
          un milieu de culture favorisant la
        
        
          division cellulaire. Ensuite, on peut
        
        
          pratiquer un diagnostic génétique
        
        
          préimplantatoire.
        
        
          
            
              Comment se déroule
            
          
        
        
          
            
              une demande?
            
          
        
        
          Un couple présentant une hémo-
        
        
          philie ou maladie de von Willebrand
        
        
          désire un enfant. Il peut s’adresser
        
        
          à l’un des huit centres de génétique.
        
        
          Il prend rendez-vous par téléphone.
        
        
          Au téléphone de courtes questions
        
        
          informatives sont posées, après quoi
        
        
          rendez-vous est pris. C’est la première
        
        
          étape. Ainsi le couple est introduit au
        
        
          centre de génétique où nous écou-
        
        
          tons leurs questions, nous posons
        
        
          des questions relatives au contexte
        
        
          familial, l’arbre généalogique (évalua-
        
        
          tion du risque et du groupe à risque)
        
        
          et nous fournissons une information
        
        
          sur l’ensemble du traitement. Avec
        
        
          cette information le couple prend une
        
        
          décision. C’est notre tâche de prodi-
        
        
          guer un maximum d’informations de
        
        
          sorte que le couple puisse prendre
        
        
          la meilleure décision. Lorsque la
        
        
          décision est prise –parfois immé-
        
        
          diatement, parfois seulement après
        
        
          quelques conversations– nous allons
        
        
          les accompagner dans leur demande
        
        
          (
        
        
          à moins que cette demande soit
        
        
          extrême et que nous ne puissions pas
        
        
          les aider).
        
        
          Prenons la situation
        
        
          classique: la femme
        
        
          est une porteuse saine de l’hémo-
        
        
          philie. Il y a des antécédents dans la
        
        
          famille dans l’ascendance paternelle ou
        
        
          maternelle. Le plus souvent, il existe
        
        
          un passé familial clair: son père est
        
        
          un patient hémophile, ou bien elle a
        
        
          deux enfants hémophiles ou un fils et
        
        
          un frère hémophiles. Il y a des situa-
        
        
          tions moins évidentes: un seul enfant
        
        
          souffrant d’hémophilie peut toujours
        
        
          être le résultat d’une mutation spon-
        
        
          tanée. C’est ainsi que nous pouvons
        
        
          en premier lieu évaluer quels sont les
        
        
          risques sur base de l’arbre généalo-
        
        
          gique. Généralement, on procède alors
        
        
          à un examen sanguin pour déterminer
        
        
          l’anomalie génétique.
        
        
          Lors de l’étape suivante nous expli-
        
        
          quons le risque de répétition en cas
        
        
          de désir d’enfants, en d’autres mots
        
        
          quel risque existe-t-il qu’un autre
        
        
          enfant soit aussi atteint de l’affection.
        
        
          Cela peut être un garçon. Dans ce
        
        
          cas, il a 50% de risques d’être touché
        
        
          par l’anomalie et donc de présenter
        
        
          les symptômes de l’hémophilie. Ou
        
        
          bien c’est une fille et elle a également
        
        
          50%
        
        
          de risques d’être porteuse, sans
        
        
          être affectée par des dérangements
        
        
          de la coagulation sanguine (sauf
        
        
          exception pour les porteuses dites
        
        
          symptomatiques). Ensuite nous expli-
        
        
          quons quels sont les risques pour
        
        
          l’enfant. Ou bien l’enfant est sain et
        
        
          il n’y a pas de risque médical, ou bien
        
        
          il est malade. Nous expliquons égale-
        
        
          ment que l’on peut très bien vivre
        
        
          →